Sobriété énergétique : la Communauté de communes s’engage

Face à la crise énergétique sans précédent que nous traversons, la Communauté de communes, comme toutes les collectivités territoriales, voit son budget (électricité et gaz) particulièrement impacté. Dès octobre 2022, et grâce aux simulations réalisées par le SICECO, nous avons eu connaissance de l’ampleur des augmentations que nous subirons, en particulier au niveau de l’électricité. Pour rappel, notre facture d’électricité passera de 640 867 € en 2022 à 2 497 997 € cette année. Ceci aura des conséquences sur la plupart de nos budgets : + 996 929 euros pour l’assainissement en régie, + 500 343 € pour le budget principal, + 294 595 € pour l’eau potable en régie et + 4 457 € pour les déchets. Ces augmentations sont inéluctablement à prendre en compte dans la préparation de notre rapport d’orientation budgétaire et de notre budget 2023.

Notre collectivité est particulièrement impactée notamment parce qu’elle n’est pas protégée par le bouclier tarifaire. De plus, les nombreuses compétences de notre EPCI (assainissement, eau potable, équipements sportifs, péri et extrascolaire…) nécessitent de gros ouvrages très énergivores. A titre d’exemple, nous retrouvons parmi nos équipements les plus consommateurs en électricité :

  • La station d’épuration de Brochon, dont la facture d’électricité passera de 121 650 € en 2022 à 499 601 € en 2023,
  • La station d’épuration de Quincey (105 812 € en 2022 contre 429 406 € en 2023),
  • La station d’épuration de Flagey (52 246 € en 2022 contre 210 836 € en 2023),
  • La station de pompage de l’eau potable à Fenay (29 106 € en 2022 contre 115 846 € en 2023),
  • La piscine de Nuits-Saint-Georges (27 711 € en 2022 contre 104 522 € en 2023),
  • Le stade de rugby à Nuits-Saint-Georges (26 635 € en 2022 contre 102 655 € en 2023),
  • Le Centre Technique Intercommunal (CTI) à Nuits Saint-Georges (21 423 € en 2022 contre 85 324 € en 2023).

Dès l’annonce de ces perspectives peu réjouissantes, un plan d’actions local a été défini. Des ajustements d’abonnement des puissances souscrites ont été mis en place avec le SICECO dans les bâtiments où cela était possible (piscine, pôle administratif, stade de rugby, CTI et stations d’épuration). Le remplacement des installations les plus énergivores est également une priorité. Plusieurs investissements sont envisagés : le remplacement des projecteurs du terrain de rugby par des LEDs et des radiateurs électriques des vestiaires du CTI par une Pompe A Chaleur (PAC), ainsi que des travaux à long terme dont la rénovation énergétique du gymnase Jérôme Golmard à Brochon (voire article sur les travaux du gymnase).

Afin de sensibiliser sur le sujet, nous avons rapidement communiqué auprès des communes, des élus nationaux (Députés et Sénateurs), de la Région, du Département, ainsi qu’auprès de la population (via la presse locale). Parce que la mobilisation de tous est essentielle, une plaquette avait également été distribuée auprès de tous les agents de la collectivité et des référents sobriété énergétique ont été désignés en interne afin de surveiller le fonctionnement de nos installations (chauffage et électricité).

A ce jour, la Communauté de communes a déposé une demande officielle auprès des services de l’Etat pour bénéficier de l’amortisseur électrique. Les demandes devaient être formulées avant fin mars 2023. Grâce à ce dispositif, mis en place pour les entreprises et les collectivités depuis le 1er janvier 2023, une partie du surcoût de nos factures d’électricité devrait être prise en charge par l’Etat.